* Novembre 2002 : retrait de délégation de compétence et de signature en tant qu’adjointe au Maire de Villard de Lans, chargée de la communication et des relations extérieures, par une lettre recommandée A/R, sans entretien préalable, et exclusion du groupe des élu(e)s de la majorité municipale.

Motifs officiels évoqués dans le courrier du Maire : dossier Oril-Charpennes / relations avec le personnel municipal / critiques sur le fonctionnement de la démocratie participative, la gestion des ressources humaines et l’annulation du projet de réaménagement du service accueil. (Une photocopie de la lettre est à disposition.)

* 2003 : cette situation me place en position isolée au conseil municipal, les interventions faites lors des séances publiques restant sans écho puisque le public est peu nombreux. Les tribunes d’expression dans le journal municipal concernent les groupes d’élus ( au minimum 4 personnes). Le choix est fait, en tant qu’adjointe, de publier un journal, afin de rendre public certaines positions et informations. Deux numéros paraissent (avril et août), distribués dans les boites aux lettres de Villard par moi-même et mon mari.

* 2004 : afin de respecter la législation sur la communication politique pendant les élections cantonales, aucun numéro n’est publié durant la période hiver 2003 - printemps 2004. En avril 2004, je fais le choix de démissionner du conseil municipal, suite au comportement politique du Maire après le 1^er tour de l’élection cantonale et considérant qu’aucune opposition interne n’est utile alors que je m'épuise vainement en faisant le travail que devrait faire le groupe de l’opposition municipale; de ce fait, Espaces Libres - journal cesse de paraître.

* Le dossier Oril/Charpennes refait surface en juin, tandis que le referendum local annoncé pour septembre n’a visiblement pas lieu. Les personnes m’ayant soutenue au moment du retrait de délégation m’incitent à intervenir dans le débat, et à poursuivre l’action publique à Villard afin d’informer la population, notamment par le biais du journal Espaces Libres. Je suis d’accord pour poursuivre cette action, mais pas seule. Un groupe de 5 personnes se constitue pour créer l’association. L’objectif est la publication trois fois par an d’un journal d‘expression et d‘information, se positionnant dans la suite de l’action publique commencée en tant qu'adjointe, et afin de faire valoir des idées communes sur le projet Oril ainsi que pour l’avenir. En effet, à Villard, un certain nombre de personnes soutiennent cette action, mais ne se reconnaissent pas dans une position politisée proche du PS.

Espaces Libres leur fournit un cadre d’engagement collectif, indépendant de tout parti, et regroupant des personnes de toutes sensibilités.

Les ressources de l’association sont constituées des cotisations et dons.

Le montant des cotisations varie de 5 à 20 euros, pour qu’aucune difficulté financière ne vienne contrarier une envie d’adhérer.

* 2005, premier semestre : parution du 3^ème numéro d’Espaces Libres, sous une forme collective. L’association enregistre une quinzaine d’adhésions, ce qui semble satisfaisant. Une permanence trimestrielle est assurée.

Le N°4 sort au printemps. La distribution dans les boites aux lettres est assurée par une dizaine de bénévoles, ce qui occasionne un gros travail, assez fatiguant, sur une période de deux à trois semaines.
Régis Picavet, membre fondateur, propose qu’indépendamment d’une critique portée au projet Oril/Charpennes, on constitue un groupe de travail, afin de réfléchir aux perspectives de diversification pour le développement touristique et l’environnement. Le choix est fait d’ouvrir ces rencontres à des non adhérents ; ceci permet de réunir différentes personnes, dont le point commun est une opposition au projet municipal de l'Oril, dans son contenu actuel. L’occasion d’échanger des informations, de diverses origines, et d’agir à différents niveaux ( politique, juridique, citoyen ). La 1ère rencontre (9 avril) a pour objet de discussion quasi exclusif le dossier Oril, la 2^ème (13 mai) intègre les remarques des participants sur les évolutions du tourisme et de l’environnement, la 3^ème (10 juin) mettra l’accent sur le centre du village, « vitrine de la station » avec l’aménagement du site Ville d’Avignon (dont les aspects culture & patrimoine), et les rapports entre développement touristique, environnement et urbanisme.

* 2005, deuxième semestre : la priorité sera la publication du prochain journal ( automne/hiver 2005 ), puisqu’il s’agit du fondement de création de l’association.

Il semble qu’une poursuite des rencontres soit souhaitée; le conseil d’administration et le comité de rédaction se réuniront début juillet pour décider des objectifs et de la manière dont les choses continuent, et surtout avec quels moyens.

L’association poursuivra quoi qu’il en soit jusqu’à fin 2005 un travail de diagnostic sur différents sujets, en complément de celui déjà engagé sur le développement touristique et l’environnement. Certains adhérents d’Espaces Libres, qui ne participent pas à l’atelier développement touristique, souhaitent eux aussi s’engager dans un travail de réflexion sur d’autres domaines.

Sont envisagés : culture & patrimoine, sport, aménagement du territoire, commerce & artisanat (ou de manière plus large économie & emploi ), à raison d’une réunion par mois, de septembre à décembre.